Architecture-Actualité/reconstruction de Notre Dame de Paris
Image de mise en avant, croquis de proposition sommaire.
La situation
En ce qui concernera l’incendie de la cathédrale de Paris qui s’est propagé dans les esprits du monde entier et dont les financements du projet de reconstruction auront suscité l’octroie de nombreux dons permettant ainsi de la reconstruire avec les financements laïcs du monde moderne d’aujourd’hui.
Chaque citoyen, qu’ils soient architecte ou pas, doit pouvoir donner son opinion sur la manière dont pourrait se faire la restauration de cet édifice, encore très lié à l’esprit des hommes de notre époque et qui ne saurait rejoindre la cohorte des monuments des temps passés dont les sociétés qui les auront édifiés auront, aujourd’hui, disparus et dont les images des ruines sont regroupés dans un grand livre universel présentant l’archéologie.
La reconstruction.
La flèche culminant à 93 mètres depuis le sol et qui aura été construite par l’architecte Violet le Duc dont la réputation ne sera plus à faire car, tel un grand couturier, il habillait de ses propres vêtements les édifices du passé sur lesquels il intervenait car, probablement, il les trouvait laids ou, du moins, étant insuffisamment beau ou pas assez représentatif de son époque.
Cette flèche et, par ailleurs, tout autre qui prendrait sa place au même endroit s’inscrivait mal dans le volume architectural de la cathédrale car le sommet de sa pointe dépassait en hauteur celui des deux tours qui, pourtant, devraient être les parties les plus hautes de l’édifice.
Celle-ci, loin d’élever la cathédrale vers le ciel, ressemblerait plutôt au harpon d’un pêcheur sous marin clouant un mérou sur le fond de la mer.
Projet d’intention, mon opinion.
À mon avis, il conviendra de restaurer la cathédrale dans les volumes d’origines en utilisant le travail des artisans d’aujourd’hui dont les connaissances techniques créeront un lien important avec le passé et aussi, en complément, construire à ses côtés, en partie arrière du bâtiment et en acier et verre, une flèche architecturale de 93 mètres, à la hauteur exacte où culminait celle construite par Violet le duc, et portant à son sommet, vers le ciel, le coq et ses reliques. Elle serait placée dans l’axe de symétrie traversant la cathédrale et, à l’extérieur, à la même distance que celle calculée de l’arrière de la cathédrale à la position ancienne de la flèche de Violet le Duc.
Le nombre et la géométrie.
Il me semble important d’utiliser les nombres et de la géométrie comme lien d’importance entre le passé et le présent car, depuis toujours, ils feront partie du geste architectural qu’il soit fait à l’ancienne avec de l’encre de chine ou, aujourd’hui, par ordinateur.
À sa base, seront exposées des sculptures modernes, en bronze, qui rappelleront le lien d’importance qui existera depuis toujours entre le bâtiment, la sculpture et le spirituel.
Le coq.
Il rejoindra ainsi, à nouveau, le ciel de Paris avec les reliques et symboles qu’il porte.
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