Univers/Arts –Verbes et Nombres/ Importances successives/ Divagations
Le soleil.
Saint Jean, au commencement était le verbe…
À notre époque, les savants, étant toujours d’esprit curieux, défieront la légende d’Icare et les mots qui la racontent en envoyant des machines truffées d’outils robots, dans l’univers, pour analyser les rayonnements du, jusqu’alors, mythique soleil.
Pour faire cela, ils auront rangé au placard les mots, le Verbe tel que l’avait prophétisé Saint-Jean, pour le remplacer par le Nombre ce qui sera une tout autre chose, une évolution majeure de l’humanité signant l’arrivée du monde moderne.
Nous pouvons dire aujourd’hui, qu’en suivant cette mise en valeur d’importance de l’affirmation de Saint Jean mettant en valeur l’importance des mots qui seront dans leurs complexités une spécificité de l’homme, des milliers d’années plus tard, arrivera en quantité le Nombre qui étouffera lentement comme un serpent le ferait avec sa proie, quelque peu, le verbe.
Le langage aura, il y aura de cela fort longtemps pris le pas sur l’art, peinture et sculpture, qui, jusqu’alors, favorisait avec un zest de mysticisme les relations entre les hommes dans une configuration de nature triangulaire dans lesquelles les relations entre eux passaient par le chemin des Dieux et les objets qui les définissent car ils seront invisibles.
L’art, bien que n ‘étant plus, depuis longtemps, la première force du monde sera toujours présent en quantité et importance dans nos vies quotidiennes d’aujourd’hui.
Ainsi le verbe, qui même en disparaissant derrière le monde abstrait, pouvant devenir de nature quasiment mystique pour les néophytes, de la science et de ses nombres, restera quand même d’importance, aujourd’hui, pour la nature humaine à travers les livres et publications qui inondent nos commerces qui constituent le sang vital de nos sociétés modernes.
Extrait de textes, Oiseau & cie, Nicolas Antoniucci, manuscrit en écriture.
Quelques divagations de Jules Bavure.
Divagation 1
Le verbe et le nombre.
Au commencement était le verbe selon le prologue de l’évangile de Jean.
Et voici qu’aujourd’hui, dans notre monde matériel et scientifique, de nature moins poétique et symbolique que le fut notre passé, que cela sera le nombre qui prédominera.
Divagation 2
L’univers et la vie.
Certains affirmeront à travers la cosmologie que la constitution de l’univers est de nature mathématique puisqu’il suivra des lois que nous pensons, de façon narcissique, pouvoir mettre en équation.
Mais, en fait, l’univers est un objet massif, complexe et l’esprit de l’homme tentera, jours après jours, de produire des formules mathématiques, afin de chercher à le comprendre.
C’est tout, l’univers est un objet massif.
Pour certains, les mathématiques d’aujourd’hui remplaceront la notion de dieu d’hier qui aura tenu des millions d’années avant que ne débarque le monde moderne escorté de sa surpopulation, sa boulimie chronique d’objets manufacturés qui, penseront-il, le protégerons de l’inconnu, l’adouberont comme étant un chevalier du cosmos.
Mais l’univers, ne pensant pas et étant inerte car correspondant à des empilements de matières se regroupants dans toutes sortes de configurations, dont les galaxies feront parties, baignant dans de puissantes énergies provenant du Bing bang originel qu’aucun frottement ne saurait arrêter, point barre, s’en foutra totalement.
Le centre des galaxies, longue et relativement plates, serait percé d’un trou noir super massif qui dévorera les planètes en libérant de l’énergie et du gaz, comme n’importe quel de nos moteurs.
Nous pensons avec un esprit mathématique comme le ferait, par jeu, un enfant lancé à toute vitesse sur son squat.
Cette image sera assimilable à l’esprit de l’homme dont l’utilisation des arts, du verbe et des mathématiques produiront sur le cosmos une vibration, un merveilleux chatoiement, qui sera celui de la vie.
Il est comparable à un rocher caressé par un rayon de soleil.
Divagation 3
La statistique et la vie.
La vie sera, sans aucun doute possible, un objet du cosmos et fera pleinement partie de l’univers.
À ce titre, sa présence y sera, bien évidemment multiple et sera disséminé un peu partout dans l’espace, jusqu’au fin fond des galaxies.
Ceci ne sera, en fait, qu’une question de statistique.
L’unique ne saurait, d’aucune manière, exister où que cela soit, dans l’univers.
Ce concept restrictif ne saurait occuper les champs du possible mais simplement celui d’une sorte de narcissisme congénital qui est propre à la nature de l’homme.
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