La plume bleue, la lune et l’avion- Paysage éphémère et poésie/Un matin comme les autres.
Image de mise en avant : les traces d’un avion et la lune, dans un ciel très bleu.
La plume bleue.
Dans ce matin ordinaire, un avion croise la lune dans un ciel très bleu en nous proposant un graphisme éphémère et superbe – Ce type de spectacles se trouvant très certainement aux origines de la naissance de l’art.
Au sol, se tenant à leurs verticales, se trouve une plume bleue frémissant d’impatience sous le souffle du vent comme si elle souhaitait s’envoler à leurs côtés.
Quelques extraits de mes livres.
Oiseaux & CIE, extrait de texte/ roman de Science Fiction, en cour d’écriture.
… La victime était une jeune femme blonde affublée d’un nom d’oiseau, Colombe.
Elle avait été retrouvée dans un bois de pin étendu sur le sol et de toute évidence aura été étranglée.
Elle portait une robe en coton bleu, comme une tunique, sur laquelle étaient peints une multitude d’oiseaux, des oiseaux des îles aux plumages très colorés, des perruches avec des perroquets mélangés ou d’autres tels des oiseaux du paradis ou des Foudi rouge de Madagascar, semblant voler de tous côtés dans ce ciel de coton.
Un certain nombre d’objets étaient éparpillés autour d’elle et leurs présences sur place semblaient improbables en regard du lieu et de la situation.
Une liste les répertoriant était jointe, soit :
- Trois morceaux de météorites en roche noire et brun foncé qui se seront avérés être, après analyse, d’origine Martienne.
- Quelques plumes noires, probablement d’un corbeau ainsi qu’une autre, grise et longue, qui devait provenir du fait de sa forme et couleur de l’aile d’un héron ainsi qu’une plume bleue semblant provenir du plumage d’un oiseau inconnu…
Lucy Africa, extrait de texte.
… J’arrive devant un arrêt de bus et me place dans la file d’attente.
À mes côtés, bavardent trois jeunes filles noires. Leurs fesses et jambes sont gainées dans des jeans moulés et leurs pieds sont nichés dans des chaussures à hauts talons de formes excentriques et de couleurs vives.
Un groupe d’oies sauvages, espèce d’oiseaux migrants en éternel transit, commis voyageurs du ciel, volant en formations triangulaires comme le feraient des avions militaires de chasse, s’élève puissamment vers le ciel.
Elles passent au-dessus de nous, en cacardant vigoureusement, à seulement quelques mètres de hauteur.
Elles arrivent probablement d’un des nombreux lacs artificiels, creusés pour leurs loisirs par les hommes dans les parcs de banlieues, où elles auront passé la nuit.
En dernière position, sur un des bords de ce triangle géométrique parfait, mathématique et naturel, un oison vole avec difficulté à leurs côtés, battant des ailes et oscillant maladroitement pour maintenir sa trajectoire et sa cadence afin de pouvoir rester dans le groupe.
Cela sera son premier voyage.
Une des trois jeunes filles apostrophe une de leurs compagnes qui est de corpulence mince et porte un polo rose, une casquette de couleur bleu ciel et des chaussures rouge, à talon haut de forme Tango :
« Alors, Lucy, ce sera pour quand ton départ !!! »
Cette dernière sourit, laisse entrevoir une langue rose encadrée de dents blanches comme des perles de nacre et parfaitement alignées.
Elle montre à ses copines un coin du ciel dans lequel des dizaines d’avions de lignes ont laissé, dans la partie du firmament que nous appelons la troposphère, des traînées phosphorescentes qui s’organisent et s’emmêlent comme le feraient, au cours d’une partie, les bâtons d’un jeu de mikado.
Elle répond :
« Regardez, on peut voir la lettre A, comme Africa, et c’est là où je vais. Je pars dans quelques jours en Afrique où un de mes oncles m’a invité. Cela sera mon premier voyage dans le pays de mes ancêtres. »
…
Extrait de texte sur mon manuscrit en cour, Oiseaux & CIE.
Les Shadoks.
Et, pour finir aujourd’hui, voici le dernier rêve de Jules Bavure un des personnages principaux de mon dernier livre « Cnidaria reine méduse » qui reprend du service dans une autre enquête de mon manuscrit en cour d’écriture, Oiseaux & CIE.
C’est un rêveur obsessionnel et voici son dernier rêve:
Il eut un rêve qui dura, lui semblera-t-il, très très longtemps.
Il circulait dans l’espace debout sur un rocher noir en compagnie d’une colonie d’oiseaux noirs qui piaillaient debout sur leurs pattes, comme des Shadoks.
Au sol, tel un tapis vivant, grouillaient des milliers d’insectes aux formes triangulaires.
Il se réveilla, au petit matin, redescendant de son rocher stellaire et, se rappelant son rêve, il se souvint des proverbes Shadoks que, jadis, il aimait bien et surtout ceux-là, Pourquoi faire simple lorsqu’on peut faire compliqué et cet autre qui correspondait parfaitement à ses problèmes du moment, et Quand on ne sait pas où on va il faut y aller…et le plus vite possible.
C’est ce qu’il comptait bien faire en espérant que, dans cette course enquête, le voile cachant la vérité se lèverait soudainement.
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