Les gallinacés à Paris — Coqs et poules/Dessins de Luc Étivant.

Image de mise en avant, dessin de Luc Étivant- Bonjour dit le coq.

Vu le 26 mai 2024 dans une exposition organisée par l’association des Lézarts de la bièvre, en compagnie d’autres artistes et d’une chanteuse à cappella.

https://www.lezarts-bievre.com/members/letivant/

Luc sur instagram:

https://www.instagram.com/etivantluc_photographoniste/

En hommage aux coqs qui ont disparu depuis longtemps de nos villes, voici des dessins de Luc Étivant sur ces gallinacés, coq et poule.

Dessin 2, dessin de Luc Étivant- Poules en balades.

Extraits de texte.

Avec en accompagnements quelques extraits de mes livres avec la présence du coq.

– Alpha Cha et le Tatouage de Jade, 2010.

Il s’appelle Pluton, Pluton Anatole, surnommé Anatole le nain.

Il nous a envoyé une photo qui le représente sur pied, debout en pleine ville devant un arrêt de bus. Il est petit, environ un mètre, et se tient le dos droit ce qui lui donne l’attitude altière d’un coq. Il a des yeux noirs et perçants, des cheveux noirs aussi qui sont dressés sur sa tête et les font ressembler à une crête d’oiseau. Sous sa photo est écrit son nom.

– Sphéa, lumière d’alien, 2024.

Marc, à voix haute : Pourrions-nous admirer la perfection de ces ouvrages promus par la Nature sans que des règles constructives et esthétiques fussent préalablement appliquées avec l’utilisation du nombre d’or ? Bien sûr que non, car toutes ces créations auraient alors un look déformé, même moche. Pouvons-nous prétendre visuellement à la création d’une belle architecture humaine sans devoir au préalable appliquer ces mêmes lois ? Je ne pense pas, vraiment pas… Quel coq peut séduire une poule sans avoir pour ce faire un beau plumage et un puissant cocorico ? Je crois en la nécessaire beauté dans l’architecture pour participer à l’équilibre psychique et corporel de l’homme dans une société. »

– LUCY AFRICA , 2014.

…Le lendemain matin, un coq claironne joyeusement au lever du jour. Nous nous réveillons d’un seul coup, prêt pour l’aventure. Sam éteint le ventilateur dont le ronronnement soporifique nous avait bercés toute la nuit et se lève d’un seul coup. Un rayon de soleil, en s’infiltrant à travers un trou dans le rideau qui obstrue la fenêtre de la chambre, éclaire un instant sa nudité avant qu’elle ne disparaisse, éclair blanc, dans la salle de bains. Dehors, le coq continue à s’égosiller, il fait parfaitement son boulot. Peut-être a-t-il peur, s’il ne le faisait pas, qu’un cuisinier ne vienne l’attraper pour le tuer, le plumer et le cuire illico pour le déjeuner.

La vie des coqs semble, par ici, difficile. Soit tu restes un Enrico Caruso de bassecour, puissant et honoré, soit tu te rapproches un peu trop près d’un cuisinier local qui te transformera alors, vite fait, en plat et tu auras alors perdu tes plumes, ton orgueil, ta beauté, et ta vie qui allait avec…

Et pour finir,

– Meurtre dans un paysage qui n’est pas encore le notre, 2013.

Le coq.

Au même moment deux coqs surgissent du fond de la cour et viennent parader devant nous dans leurs uniformes de plumes. Ils marchent au pas et synchro, orgueilleusement, leurs poitrails dressés. Ce n’est pas pour rien qu’ils sont chargés, depuis toujours, d’annoncer la fin de la nuit et le lever du jour. C’est un rôle important, voire vital, pour la vie sur terre, sinon comment saurait-on que le jour se lève ?

Le coq chante tous les matins pour prévenir les hommes que le soleil se lève encore une fois, que la vie est belle et qu’il s’est déjà accouplé, ce jour, en hommage à la mère nature, avec quelques-unes des poules du poulailler dans lequel il vit ; il nous invite à faire de même pour honorer la vie, sa joie, sa continuité. Comment pourrait-il savoir lui, le coq, que transposer cette pratique chez les hommes serait une négociation difficile, ardue, voire impossible. Que l’homme est, en principe, monogame et pire souvent fatigué.

Dessin 2, dessin de Luc Étivant- En revoir dit le coq.

Photo, le coq est présent dans pratiquement toutes les cultures du monde.

Sculpture de coq en bronze, Royaume d’Abomey, Bénin, vers 1900.

Par Nicolas Antoniucci

Passionné par la vie dans ce qu’elle pourra avoir d'insolite, parfois d’inexplicable et aussi par l'art sous toutes ses formes, les voyages et bien entendu l'écriture, je vous propose de partager avec vous sur ce blog mes différentes passions !

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