Science-fiction/Art et actualité/ Volti sculpteur/ la mort du cosmonaute

Image de mise en avant-Photo : La mort du cosmonaute, sculpture de Volti.

Son corps flottant sur l’océan stellaire s’approche d’un soleil dans une lointaine galaxie, afin s’y dissoudre.

L’art.

Les racines profondes l’art sont ancrées dans le vécu des hommes.

Il présente des évènements par l’image, des flashs, des symboles qui décrivent les mystères du monde, ce que les mots, à l’exception de la poésie, ne sauront pas faire.

Les mots détricotent des évènements mais parfois bloquent sur l’incompréhensible, le magique. Ainsi surgit l’ineffable.

L’archéologie met en lumière, par des découvertes d’objets recouverts de linceul du temps et enfouis sous terre, certains aspects des civilisations passées. Elle nous montre aussi que l’art propose des formes aux mystères de l’univers mais aussi qu’il recense et décrit, contre les agressions des vents et marées du temps, les caractéristiques de certaines sociétés humaines — Religion, peuple et pouvoir.

Celles-ci seront, probablement, beaucoup plus nombreuses que celles que nous connaissons aujourd’hui. Le nombre des pages du grand livre des civilisations humaines tendra quasiment vers l’infinie.

Dans cette procession d’œuvres d’art, liée aux actualités et venue des âges anciens, la sculpture de Volti Antoniucci, La mort du Cosmonaute, prend sa place.

L’oeuvre.

Toute oeuvre d’art possède un symbolisme plus ou moins apparent.

Dans cette sculpture de Volti, le cosmonaute est maintenu dans l’espace par une tige en fer courbe fixé sur une pièce métallique. Ils symbolisent pour le premier le cordon ombilical le reliant à sa fusée et pour l’autre le monde industriel qui a défié la Nature et projeté cet homme dans le cosmos… Malheureusement jusqu’à sa mort.

Volti a conçu cette oeuvre, qu’il a exposée dans le salon des peintres témoins de leur temps, en 1968, juste après les morts, dans le cadre de leurs missions dans l’espace, le 24 avril 1967, du russe Vladimir Komarov et de celle, en suivant, le 17 novembre 1967 du major américain Michael J. Adam.

L’expression plastique est figurative et présente ce cosmonaute comme s’il avait largué ses amarres et flottait sur le dos dans l’espace, vers l’infini, à terme vers sa désintégration dans des énergies inconnues.

Il traine derrière lui son cordon ombilical encore accroché à un morceau de métal brut, probablement arraché de la fusée maintenant détruite que, pour l’instant, il devra tirer derrière lui dans l’espace avant de s’y dissoudre et disparaitre.

La tige en fer, telle la tige d’une fleur sous la pression d’une légère brise, peut se plier – Sculpture mobile.

Le corps du Cosmonaute est creusé par endroits comme s’il était en train de se désintégrer.

Cette sculpture de Volti est particulière dans son oeuvre qui sera dans son ensemble une représentation du corps de la femme — Telles seraient des sculptures archéologiques, à connotations magiques et symboliques, qui furent conçues par un artiste chaman dans notre monde moderne.

Volti/ Portrait. https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoniucci_Volti

Jade, sculpture de femme- Tel un astre de la constellation des femmes dans l’univers Volti :

Archive, une autre sculpture de Volti sur un cosmonaute, Avant le départ.

 

Par Nicolas Antoniucci

Passionné par la vie dans ce qu’elle pourra avoir d'insolite, parfois d’inexplicable et aussi par l'art sous toutes ses formes, les voyages et bien entendu l'écriture, je vous propose de partager avec vous sur ce blog mes différentes passions !

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