Surpopulation et conquête de la lune/Science fiction d’aujourd’hui/littérature.

Image de mise en avant,Visage de lune. Elle nous attend- Dessin de Nicolas Antoniucci.

L’époque où tout a commencé. Sculpture de Volti, plâtre 1962, le Cosmonaute. Un hommage fait à Youri Gagarine, premier homme à avoir effectué un vol habité dans l’espace, en 1961- Vostok 1.

La force pérenne de la vie.

Les sociétés humaines sont percluses de grandes interrogations liées essentiellement à leurs positions dans le cosmos, à leurs fragilités mais aussi à leurs forces qui feront que, par elles, la vie se développera sur Terre avec la même obstination qu’un lichen recouvrant avec le temps la totalité du tronc d’un arbre ou d’un rocher même dans des conditions extrêmes.

La surpopulation.

Cependant, les hommes, malgré tous leurs efforts scientifiques, philosophiques et littéraires, n’arrivent toujours pas à conquérir l’univers afin d’y créer des colonies sur d’autres planètes comme le feront, depuis toujours, les abeilles sur Terre, en cas de surpopulation, en créant de nouveaux essaims.

L’humanité doit sortir de la surpopulation galopante fragilisant son environnement et, pour cela, du fait que les corps des hommes ne peuvent pas suivre leurs esprits dans les étoiles, il devra trouver des solutions drastiques limitant les naissances qui, et c’est un principe de vie, se multiplieront toujours en cas de péril pour l’espèce.

Cette limitation des naissances, pour pouvoir se faire, devra, au préalable, éliminer tout sentiment de danger pour l’homme qui stimulerait sa reproduction à tout va, afin de faire face à sa possible extinction, dans un contexte où son environnement sera quotidiennement mis à mal.

Certes, il ne nous sera probablement pas possible de coloniser des planètes lointaines mais la lune, pourquoi pas ?

N’est-elle pas depuis toujours une partie de nous-même, de notre planète, qui est présente physiquement dans nos nuits, dans nos rêves, nos poésies et nos contes et est, finalement, si proche de nous physiquement et aussi sera totalement présente dans nos cœurs et nos esprits.

Ce saut de puce de la Terre vers la lune, en termes de distance dans l’univers, semblerait possible à effectuer pour y prolonger la vie et là-bas, au moins, nous n’avons, en principe, rien à y détruire,

Plutôt tout à construire.

La nouvelle. La lune colonisée.

Faite dans l’esprit de ma nouvelle, les murs électriques, publiée dans mon site en mars 2019 et en accompagnement de mon ouvrage, Fer — Or, édité en 2020.

https://nicolas-antoniucci.com/livres/fer-or-contre-la-terre-soleil

Cela fera maintenant trente années que les grandes puissances du monde se seront regroupées pour permettre à une partie de leurs populations d’émigrer d’une Terre devenue trop petite vers l’astre immémorial de leurs nuits, la lune.

Elles auront fait analyser, au début de ce long périple, les zones d’aménagements possibles sur l’astre lunaire pour l’implantation des futures colonies humaines, et envoyé des équipes de cosmonautes fouler les roches et poussières de la surface lunaire jouant alors les rôles de cowboys internationaux et intrépides.

Une de leurs premières actions fut de dresser une sculpture en résine représentant les premiers hommes à avoir mis pied sur la lune, en 1969, Neil Amstrong et Buzz Aldrin, en format géant et qui sont affublés des combinaisons recouvertes de tous les drapeaux du monde.

Notre société, à cette époque, était totalement médiatisée, l’information s’infiltrant dans les coins les plus reculés des communautés humaines et projetant partout des modèles publicitaires, cependant étant pour beaucoup totalement inaccessibles, prônant la sécurité, le confort et la richesse. Cette projection d’un monde idéalisée dans les populations décalées potentiellement de l’accès à la richesse moderne compliqua, en détruisant les structures sociales traditionnelles et ne les remplace finalement par rien, l’harmonie nécessaire entre les différentes cultures humaines qui, en principe, devront être les rouages d’une grande horloge de la vie, sur Terre.

Ces incertitudes du devenir de l’humanité participèrent durant de nombreuses années à la mise en place d’une peur, d’un sentiment de danger auquel la Nature répondra, en suivant les règles de base édictées pour permettre la maintenance de la Vie, par la mise en place d’une sur natalité devant pouvoir permettre de remédier aux risques potentiels de disparition de l’humanité.

Aussi, lorsque les nations prirent conscience de la migration nécessaire d’une partie de leur population vers la lune, elles firent de ce défit un enjeu planétaire et super-médiatisé.

Les progrès de cette conquête s’infiltrèrent ainsi profondément un peu partout, dans les coins les plus reculés de notre planète du fin fond de l’Afrique, de l’Amazonie ou de la Sibérie jusque dans les banlieues les plus reculées et colorées de nos mégapoles.

La régression de la natalité.

Tous les jours, ces informations jetées en pâture aux peuples, leur permettaient d’entrevoir une issue à leurs problèmes ce qui, finalement, les rassura et au fur et à mesure que des certitudes prirent forme pour qu’une partie de l’humanité puisse émigrer sur l’astre lunaire, en simplement une vingtaine d’années, la natalité régressa considérablement et ce de façon naturel.

L’environnement sur Terre s’améliora alors très rapidement ce qui conduisit à une bonne cohabitation entre les hommes, les animaux et le monde végétal.

Les petits soldats nettoyeurs de la Nature, batailleurs et têtus, virus et autres, rentrèrent dans le droit chemin et cessèrent leurs activités invasives…

Le reste de cet article sera a découvrir dans mon prochain livre qui sera édité dans le premier trimestre 2021.



Par Nicolas Antoniucci

Passionné par la vie dans ce qu’elle pourra avoir d'insolite, parfois d’inexplicable et aussi par l'art sous toutes ses formes, les voyages et bien entendu l'écriture, je vous propose de partager avec vous sur ce blog mes différentes passions !

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