Les binôme de couleur sodium/Le beau et le laid-1/L’argument
Image de mise en avant masque du Népal
Avec ce sujet, j’ouvre une catégorie particulière d’articles pouvant se développer, suivant leur longueur, sur plusieurs pages, à partir d’un argument correspondant à des propos philosophiques, voir politique ou social, qui sera suivi d’une nouvelle, l’illustrant.
Le beau et le laid.
Un binôme culturel indissociable l’un de l’autre pour l’humanité.
Le laid
Le laid, étant l’opposé du beau mais aussi son complémentaire, hantera l’esprit de l’homme, tout au cours de sa vie. L’un de ceux-ci, le laid ou le beau, ne saurait exister sans l’existence de cette alternative comme s’il existait une image symétrique d’un objet mais qui serait reflétée par un miroir déformant.
Le beau
Ces types d’opposition font partie des énergies nécessaires aux fonctionnements de l’esprit de l’homme.
Les sociétés humaines.
Les différentes sociétés humaines, au cours des âges ou des cultures, mettront en avant l’une ou l’autre tel un vélo qui nécessitera deux pédales, l’une faisant actionner le beau et l’autre le laid, pour faire avancer ses roues.
Les Grecs de l’antiquité auront fait une apologie officielle de la beauté mais, très certainement, quelque part, existait parallèlement et au même moment, une manifestation de la laideur.
L’âme primitive.
Certains fétiches vaudous, en sculpture, exprimeront une sorte de laideur fascinante, comme si la terre se soulevait et prenait la forme d’un homme, comme si l’homme naissait de la glaise ou renaissait après sa mort, surgissant de la boue.
Dans ces sociétés, l’homme était très proche de la Nature, de ses éléments la composant qui participaient aux définitions culturelles de la beauté, pour son âme.
Ce qui justifierait, comme une sorte de complémentarité, l’émergence, à travers ses expressions créatives et religieuses, de son opposé, le laid.
Le monde moderne.
Dans l’art moderne occidental, la laideur aura sa place tant par certaines des œuvres d’art produites, sculptures, peintures, romans, que, parfois, par l’aspect étrange de leurs auteurs, procurant alors une sorte de fascination visuelle sur les spectateurs, une sorte de résurgence de l’âme primitive.
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