Mars la Belle, texte en orbite autour des Chroniques Martiennes/ Propos sur Ray Bradbury.
Les Chroniques Martiennes/ Ray Bradbury.
Les Chroniques Martiennes de Ray Bradbury m’auront toujours fasciné et cela même alors que je n’étais qu’un très jeune lecteur.
Ces nouvelles se passant sur la planète Mars feront office d’explosions pacifiques d’images et de mots que l’écrivain aura activés il y aura de cela bien longtemps, vers 1950.
Notons que ces textes furent écrits à la sortie de la deuxième guerre mondiale qui fit tant de ravages, en terme de vie humaine, et entrainèrent un questionnement universel sur les faits de guerres et les volontés de domination, d’un pays sur l’autre, d’un peuple sur l’autre.
Parfois l’écrivain répondra à sa manière par un texte, une allégorie, à son interrogation.
Dans cet élan l’Unesco, à partir de 1951, éditera un certain nombre de documents écrit et importants prônant l’égalité des hommes entre eux.
Ces textes s’assemblent dans un même ouvrage qui délivre aux lecteurs des messages poétiques, parfois philosophiques, politiques et surtout visionnaires sur l’avenir possible de la Terre.
Les histoires se déroulent en terrain neutre, sur le sol d’une planète Mars imaginée par l’écrivain qui serait recouvert de brume, de paysages désertiques balayés par le vent dans lesquelles surgiront parfois des villes détruites et habités par des personnages étranges aux allures fantomatiques, des sortes de survivants d’un cataclysme planétaire, en l’occurrence une invasion Terrienne de la planète Mars.
Elles resteront cependant d’esprit Terrestres car préfigurant, à travers certaines rencontres, certains dialogues entre les belligérants, les évolutions futures des différentes cultures humaines s’agglomérant entre elles et sur lesquels, au fil des décennies, le monde moderne aura dû se bâtir afin de ne pas disparaître.
Nul doute que ces villes sont les reflets transposés sur Mars de l’architecture de nos villes archéologiques dont les vestiges imprègnent encore profondément certains de nos paysages et sont les traces encore visibles des guerres d’antan.
Ainsi continueront à résonner sur Terre et à travers les âges des noms célèbres de villes disparues dont Uruk et Babylone, en Mésopotamie, Thèbe en Égypte ou Machu Picchu, du peuple Inca.
La constitution des noms propres que Bradbury aura donnés à ses Martiens, qui par ailleurs ont des yeux d’or et sont télépathes, prendra une valeur symbolique importante en échappant aux règles phonétiques du langage occidental qui était porteur à cette époque de pouvoir et d’autorité.
Ils auront des résonances semblant venir d’ailleurs, tels des sifflements d’oiseaux ou de serpents ou d’autres cultures humaines plus primitives, tribales, ou même Martiennes, pourquoi pas ?
Les noms des hommes du futur étant, alors, pour Ray Bradbury encore à inventer, de ce fait, ne sauraient être nommés.
Voici un texte, qui évoque Mars de façon onirique et met en scène des Martiens, portant des noms aux sonorités bizarres, que j’aurai rédigés en souvenir de mes lectures adolescentes.
Mars la Belle
Article supprimé, en relecture ou modifications. Ce texte fera partie de mon livre de nouvelles à paraître, en 2021.
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