Le taureau dans l’art, le sport et la psyché – Texte N°1
Le taureau dans l’art, le sport et la psyché.
Le taureau de Volti en relation avec la symbolique de Jung :
L’aspect d’ensemble de la sculpture du taureau de Volti attribuera à cet animal à la fois une puissance et une fragilité.
Puissance par la massivité du corps.
Fragilité du fait de ses pattes simplement esquissées en pointe et ne touchant que peu la terre.
Cette fragilité de l’animal voulue par l’artiste détruit et contrarie la puissance ordinaire qui lui est attribué.
Il sacrifie ainsi le Taureau.
Il rejoint par cela la symbolique analytique de Jung dans laquelle le sacrifice du taureau représente le désir d’une vie de l’esprit qui permettrait à l’homme de triompher de ses passions animales primitives ce qui, après cette cérémonie d’initiation, lui apporterait la paix.
Voici un premier texte que j’aurai écrit successivement en 2016 et 2017 en relation avec des hommes, des taureaux et des corridas.
Dans ce texte, se dérouleront, au même moment et en parallèle, une corrida transmise en direct sur un écran de télévision, dans un café d’une ville d’Espagne, et un drame passionnel.
L’ homme et le taureau mourront, à la fin et au même moment.
Photo- La belle et la bête, sculptures de Volti exposition en Chine
Taureau/ texte 1. La robe et la muleta.
Deux nouvelles qui auront été écrite dans le cadre du concours du prix Hémingway organisé par les Avocats du Diable.
Des réflexions sur l’homme et la bête, la vie et la mort, le jeu et le regard des spectateurs…
Le texte.
Espagne.
Le Paseo.
Un cortège, avec à sa tête deux hommes vêtus de noirs montés sur des chevaux, entre dans l’arène. Suivent trois Matadors, vêtus de leurs habits de lumière et capote de paséo posée sur leurs épaules gauches, ainsi que les péons et picadors et d’autres participants, jusqu’au train d’Arastre, un attelage de mules chargé à la fin du combat de récupérer le corps du taureau mort. Entre dans la salle de bal une jeune fille portant une cape en soie rose sur ses épaules, une robe rouge sang, dont la partie basse de sa jupe flottait sur ses jambes, comme pourrait le faire une muleta, et la partie haute était largement échancrée sur sa poitrine ; elle avait une peau très blanche, un visage poudreux comme de la farine, une bouche enduite d’un rouge aux lèvres de couleur vermillon et des yeux et des cheveux noirs coiffés de milles boucles gominées. Elle arrive au milieu de la salle, s’assoit sur une chaise, lève gracieusement la main vers le patron du bar et lui commande une Horchata. Sur la scène, un musicien, assit sur une chaise, joue avec sa guitare un air de Flamenco en chantant, avec une voix rauque, un air de Cante jondo qui était chanté, jadis, par Chocolate ; autour de lui, une danseuse espagnole virevolte, à la manière de La Chunga, peintre…
Article supprimé, en relecture ou modifications. Ce texte fera partie de mon livre de nouvelles à paraître, en 2021.
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