Architecture-Actualité/reconstruction de Notre Dame de Paris-2
Pour revenir sur la restauration de la cathédrale Notre dame à Paris suite à son incendie et intervenir dans le débat en cour, voici quelques considérations complémentaires sur ma proposition.
Dissocier le volume de la flèche de celle de la cathédrale permettra de trouver le temps nécessaire pour la restauration à l’identique du volume du bâtiment avant l’intervention de Violet le Duc tout en permettant une construction plus rapide de la flèche, dans des délais acceptables pour les rythmes de production de notre époque, portant le coq en son sommet.
Le coq.
Toutes les cultures du monde, ou presque, certainement même les principales religions, auront donné une place importante au coq qui est une sorte de preuve de stabilité pour une société et est , depuis toujours, un symbole commun et de ce fait de nature internationale.
Le coq dans les sociétés humaines annonçait déjà l’évolution de notre monde moderne, de plus en plus international avec ses avions permettant des franchissements rapides de distance et l’information qui galope plus vite que son ombre grâce à la téléphonie ou internet.
Donc, soignons notre coq qui nous reliera tant à notre passé qu’aux autres nations. Elles ont toutes besoin de la vitalité de leur coq, sous peine de déstructuration, d’étiolement.
Revenons à l’architecture.
Cependant, une flèche détachée de facture contemporaine, mêlant l’acier, pour son aspect technologique et sa solidité, avec le verre, pour sa transparence et ses effets de lumière, naturelle ou artificielle, et dominant la Seine, serait un geste porteur, architectural et symbolique, lumineux, de la vraie renaissance de cet édifice qui est hautement symbolique pour Paris et son histoire.
Pourrions-nous collectivement si facilement détruire notre passé, l’oublier ?
Ceci n’étant, bien sur, qu’un avis personnel.
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