Poésie/Science-Fiction/ Temps et voyance/Nostradamus- Astéroïde et dinosaures
Image de mise en avant-Science-fiction, dessin Nicolas Antoniucci sur fond noir : Le voyageur du temps
Nostradamus.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nostradamus
Nostradamus sera certainement le voyant le plus célèbre, ses écrits ayant été mis en avant depuis fort longtemps par les médias de tous bords qui auront fait de cet homme une sorte de bête de scène, un rockeur crachant des prophéties, cassant sa guitare verbale en état de transe, dans des formes poétiques et un langage désordonné qui, certainement, dépassaient son entendement.
La voyance.
La voyance est une activité qui existera depuis les origines de l’humanité et encore de nos jours sous des formes multiples et diverses qu’elle se fasse à partir de l’analyse des rêves, des cartes, des horoscopes, de nombreuses autres pratiques dans lesquels, finalement, les révélations — Parfois exactes — proviendront d’un rapport différent au temps, comme si son avancée, un instant, s’arrêtait, se gelait et que l’esprit d’un homme alors, s’échappant de son corps, pouvait survoler l’avenir et, aussi des évènements du passé qu’il ne connaissait pas.
Le concept du temps.
Je me suis toujours dans mes livres intéressé au temps, dont le concept sera, à mon avis, intimement lié à la mortalité des êtres vivants, de leur naissance à leur mort, et, de ce fait, aura un aspect culturel prédominant et toujours présent dans les différentes sociétés des hommes, même si parfois, il semble être perçu de différente manière.
Voici quelques citations prises, ayant pour sujet le temps, dans mes livres que j’ai édités… Au cours du temps.
Le miroir brisé.
Tel Jave, un explorateur du temps, dans la nouvelle, Le miroir brisé, première édition dans Objets, société des écrivains, 2003, qui accompagne mon livre Alcor Adam, IS édition, 2016, arrive à parcourir ces espaces sans matière, nommé le monde spectral, qui finalement ressemblera à cet espace hors temps.
Extrait :
… Le monde spectral, en cette deuxième partie du troisième millénaire, est défini par le dictionnaire Larousse comme étant un « lieu primordial, originel et absent de matière, où seuls l’esprit des hommes et les évènements importants de leurs sociétés se gravent sous la forme de souvenirs, de signes, parfois de symboles.
Le philosophe E a découvert et défini pour la première fois, en 2050, le concept de la malléabilité du vide.
Il l’a fait à partir des résultats de ses expériences structurelles sur les particularités comportementales de vies aussi bien animales que végétales.
Il a justifié de leur réalité, non pas uniquement sur des plans strictement matériels, mais aussi dans une dimension spirituelle qui serait solidaire ou interactive avec la pensée, l’âme humaine.
C’est à partir des évènements que génèrent ces interdépendances des éléments constitutifs de la vie que se grave, jour après jour, le monde spectral.
Main basse dans le sixième continent.
http://science-fiction-fantastique.com/2014/01/%C2%AB-main-basse-sur-le-sixi%C3%A8me-continent-%C2%BB-nicolas-antoniucci.html
Nicolas Antoniucci, 2 013- Extrait du livre sur Nostradamus.
… D’après ce que je sais, Nostradamus n’aurait pu parler dans un autre langage, celui des hommes, celui du vulgaire, pour faire ses prédictions, car celles-ci échappent à la logique qui enferme l’esprit de l’homme comme un lion dans une cage.
Il a dû utiliser des mots, des phrases alambiquées et épicées a la sauce ésotérique dont la substance, la force, venait non pas de lui, mais des dieux.
Dans ces pratiques divinatoires, la logique se place, bien loin, derrière la poésie.
Ceux qui affirment péremptoirement que Nostradamus aurait dû s’exprimer de manière plus simple, comme les gens du peuple, ne sont que des sots ou des paresseux.
Nostradamus n’aurait probablement pu ni su le faire ; la divination, d’aucune manière, ne saurait se comparer à une formule mathématique.
Il a révélé ce qu’il a pu, à la charge de chacun d’être le traducteur de ses écrits !
Un chaman qui jette ses cauris dans la poussière et qui en déduit, avec les figures qu’ils forment, un chemin de pensée qui va lui permet d’entrevoir l’avenir, grâce au grand Dieu Hasard, agi de la même manière que Nostradamus ; si ce n’est que les coquillages, de ce dernier, sont des mots, des phrases qu’il a reçus d’en haut, de chez les dieux, comme des éclairs ou de la poudre aux yeux que ceux-ci nous lanceraient par son intermédiaire. Nostradamus affirmait qu’il y avait une différence entre des pratiques chamaniques, sorcellerie et autres, et les siennes qui étaient basées sur l’astrologie judiciaire et l’inspiration divine, mais peut-on le croire ?
Le Devin doit rester humble face à ses révélations car il n’est qu’un être fragile dont le corps et l’esprit conduisent les forces, les connaissances, de l’infini où le présent, le passé et l’avenir se mélangent en désordre comme des dés le font dans un bol lorsqu’on les secoue.
Nostradamus en tant que penseur, n’est rien !
Il n’existe que comme réceptacle de ces désordres du temps qui lui permette d’entrevoir l’avenir et de le livrer aux autres hommes.
Il n’aurait probablement été qu’un piètre traducteur de ses propres visions, d’ailleurs a-t-il essayé. Rien n’est moins sûr ! Les quelques prédictions, en langage clair, qu’il a faites se sont montrées fausses !!!
La Météorite et les dinosaures.
En conclusion, c’est un avis personnel qui a surgi, telle une pseudo-divination littéraire, sur un papier blanc alors que j’écrivais, Nostradamus, pour s’exorciser les pressions des prophéties qui le submergeaient lors de ses transes, aura dû écrire et publier un livre, en 1558, chez l’éditeur Rigaud à Lyon. Il aura dû franchir, au cours de ses transes, les frontières du temps le plongeant ainsi dans une perception où le concept de présent aura totalement disparu au profit de l’apparition d’une sorte de totalité regroupant l’avenir et le passé dans une même entité.
Pour moi, il faudra lire ses prophéties n’étant pas séquencées par les notions d’avenir et de présent, les comprendre donc, hors temps.
Certaines d’elles se referreront à l’avenir, d’autres plutôt alors se trouveraient être liées à des phénomènes qui sont déjà arrivés dans le passé, un passé que Nostradamus ne connaissait pas et ainsi, avec un peu de chance, le météorite qui, suivant ses prédictions, frappera la Terre et nous effraie, sera le même évènement que celui qui, il y a de cela soixante-cinq millions d’années, a conduit à l’extinction des dinosaures, excepté les oiseaux — Dans les chemins du hors temps, statique et immense, la statistique, une discipline scientifique inventée par les hommes, et toute notion de répétition sera obsolète.
Le voyageur du temps : Dessin Nicolas Antoniucci, au feutre sur fond blanc.
Le monde spectral- Dessin.
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