Sculptures, art et souvenirs/ L’âme des pierres
Image de mise en avant, pierre tombale, cathédrale de Freising — Bavière.
Les fossiles.
Les traces des vies passées sont multiples par les fossiles qui fixent dans la pierre ou la résine, l’ambre, des images de la vie d’animaux ou de plantes qui ont disparu depuis des millions d’années. Elles s’inscrivent dans un grand livre du temps qui passe, aux pages dispersées par les vents de l’histoire, un peu partout sur le sol de la Terre ou dans ses entrailles.
Ce sont des sortes de sculptures qui ont été modelées, patinées par le temps et sont rejointes par les vestiges archéologiques.
Elles ensemencent nos sols et, parfois, se transforment en fleurs de la connaissance qui sont cueillies par nos scientifiques des temps modernes cherchant, avec une obstination probablement à de nature génétique, à éclairer notre passé ainsi que notre avenir.
L’art.
Bien avant que les nouveaux outils de la science nous aient permis de fixer les images par des techniques photographiques, cinématographiques, voir holographiques, les hommes chercheront à représenter leurs images, à les faire sortir des simples reflets venant de l’eau et des miroirs.
Ils le font par l’exercice de art, peinture ou sculpture, afin de procéder à l’établissement d’une sorte d’immortalité liée à une représentation solide de son corps et de son l’esprit.
Le corps laisse après la mort des os qui se mélangent à la terre et l’esprit, totalement immatériel, ne laisse après sa disparition que des œuvres d’art et particulièrement les pierres tombales qui accompagneront l’homme longtemps après sa mort.
Telles furent celles de Jean Rasoir et Jeanne de Vendegies.
L’âme primitive et la pub.
L’âme primitive attribuait aux images peintes et aux sculptures, une force surnaturelle.
Il reste dans celle de l’homme d’aujourd’hui quelques traces suffisantes pour qu’il idolâtre certaines productions de notre époque, à travers la pub dénuée de tabous et quasiment d’interdits. Ce sont des multitudes d’articles aujourd’hui simplement manufacturés ou des stars déifiés remplaçant auprès du peuple l’attirance qu’il avait pour les sorciers de jadis.
Le panthéon des dieux moderne est constitué d’un ensemble de divinité n’habitant pas en Grèce sur le mont Olympe comme Zeus dans l’antiquité mais sur la planète people ayant surgit non pas des immensités du ciel de jadis mais du cosmos médiatique d’aujourd’hui.
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