La naissance du monde

Écologie/Science Fiction- La renaissance de l’humanité

La renaissance de l’humanité- Le nouveau monde.

Certains livres de science-fiction, principalement dans le genre de la Dystopie, depuis des décennies, nous plongeront dans un faisceau de constatations scientifiques qui conduirait l’humanité vers sa perte, semblant quasiment inéluctable.

La fin du monde y sera annoncée.

L’homme serait débordé par les puissances de son intelligence qui, jusque-là, auront servi à son développement et l’amélioration de son bien-être.

Le ballon de foot qu’un joueur enverra puissamment dans les airs finira par s’arrêter et retomber sur terre et, après l’envol, viendra la chute .

Il semblerait que certains auteurs de science-fiction prendront régulièrement acte, depuis que cette discipline littéraire existe, que l’humanité représentée par son équipe de savant, comme le ballon, redescendra dans une chute infernale et qu’elle quittera un jour le ciel qu’elle souhaitait atteindre pour revenir sur Terre, en montrant alors l’impuissance de la science.

Soyons optimistes, un ballon peut rebondir et la vie est tenace, elle s’accrochera à tout ce qu’elle pourra pour continuer sa course dans l’univers afin de ne pas disparaître.

Peut-être changera-elle de forme, quittera l’habit de l’homme pour endosser celui d’une autre intelligence naissante, celle d’un insecte, d’une plante… Et cela est un problème pour l’homme car il n’est pas la vie, il se contentera d’en faire partie et sa place dans l’Univers n’est pas vraiment stable, n’étant pas un dieu.

En extrapolant dans le langage du monde du travail d’aujourd’hui, son contrat avec la Nature ne serait qu’un CDD.

Le pouvoir de l’ homme sera permutable à l’infini.

Il aura eu heureusement, jusqu’à aujourd’hui, lorsque le ballon sera redescendu sur terre la force de le renvoyer dans les airs, encore, encore et encore.

Et même, s’il arrivait dans une situation d’extinction de son espèce, comme un simple éléphant, dans un avenir lointain, extrême et obscur, il existera certainement quelque part perdu dans une forêt, une savane, au flanc d’une montagne des hommes et des femmes, vivant en dehors des conforts illusoires de la modernité, qui sauraient , en quelques millénaires, renvoyer le ballon dans les cieux et reconstruire la communauté humaine. Ils sauront faire le feu, construire des huttes, pêcher, chasser et cueillir des baies sauvages. Ils sauront se soigner avec des plantes sans les enfermer dans des cages, cachets ou gélules.

Voyage.

Ainsi, manuscrit inédit/ Oiseaux & Cie/science-fiction au quotidien :

Afrique de l’Ouest, 2017 – Vaudou urbain ou le temps en désordre.

Partie d’article suppriméa, en relecture ou modifications. Ce texte fera partie de mon livre de nouvelles à paraître, en 2021.

 

 

L’arbre du Kamas — Nicolas Antoniucci édition libre d’écrire, 2013

Dans ce même pays lointain…

Citation :

… Le coït du lion à la face blessée.

.. .Non loin de là, un fétiche en terre semble dormir, dieu antique au repos. En voyageant vers ce pays perdu, j’ai vu, à l’aller, en plein soleil, une fille nue qui marchait dans la foule et, au retour, une autre, pas la même, du moins je le pense, nue aussi, les fesses justes habillées des rayons de la lune. Je demande à Fred ce que cela signifie et il me répond qu’il n’en sait trop rien, que cela arrive parfois comme un signe, mais un signe de quoi, il n’en sait foutrement rien. Cela vient de loin, culturellement de loin. Lui, il appartient au monde moderne, il ne possède pas de clefs qui ouvrent les portes du passé des hommes de ce coin de monde oublié.

En plus il n’a pas remarqué les filles et il me dit goguenard : — Veinard, elles étaient jolies, au moins !

Par Nicolas Antoniucci

Passionné par la vie dans ce qu’elle pourra avoir d'insolite, parfois d’inexplicable et aussi par l'art sous toutes ses formes, les voyages et bien entendu l'écriture, je vous propose de partager avec vous sur ce blog mes différentes passions !

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