Livre de Nicolas Antoniucci/Le monde de Fer-Or/ Textes et dessins./Partie 2- La cité des Astres et la Terre soleil
Image de mise en avant, La cité des Astres. Montage photo.
Voici quelques dessins et extraits de texte venant de mon dernier livre de science fiction Fer-Or.
La cité des Astres, extrait de texte.
… Certains hommes restés en vie après les explosions nucléaires s’étaient regroupés. Ils avaient créé des communautés et s’étaient enterrés afin de pouvoir continuer à vivre libres.
Ils créèrent, au fil des siècles, des cités souterraines, telle la Cité des Astres, car s’ils avaient choisi de rester à l’air libre, ils auraient été rapidement capturés et seraient devenus, sous le nom générique d’« Adam », des esclaves soumis aux pratiques excentriques des membres de la royauté.
Le territoire de Fer-Or était protégé du monde extérieur par une immense frontière de brume infranchissable, constituée de jets de vapeur empoisonnés et acides jaillissant hors du sol comme des geysers et traçant une ligne continue tout autour du royaume…
Dessin. Bèl et Làà un couple d’Adam soumit à la royauté des robots.
Les Adam sauvages, extrait de texte:
… Toutes les femmes Adam avaient la même corpulence ; elles avaient une peau douce comme de la cire et recouverte, à partir de leur puberté et au fil du temps, de tatouages racontant les événements de leur vie passée. L’âge avançant, leurs corps finissaient ainsi totalement recouverts de dessins, à l’image d’un tronc d’arbre colonisé jusqu’à la cime par le lichen ou le lierre qui finirait par l’étouffer.
Ainsi, chez les Adam, le tatouage du visage était la dernière étape, prélude à la mort, car signifiant la proche fin du cycle d’une vie.
La mort est physiologique, certes, mais elle est aussi culturelle et a alors besoin de faste.
Afin de proposer un support parfait aux dessins, les femmes Adam étaient, avec le temps, devenues glabres : elles n’avaient pas de poils sur leur corps, ni même de cheveux sur le sommet de leur tête…
Dessin: La taverne des chats en Terre Soleil.
La Terre Soleil. La Taverne des chats, extrait de texte.
… Après qu’ils eurent déambulé entre des piétons en vadrouille, des charrettes grinçantes traînées par des chevaux ou des bœufs, et même parfois quelques vélomoteurs au cadre de bois ou des automobiles modernes, leurs moteurs crachant une noire fumée, celle de la glorieuse modernité – et ressemblant quelque peu à son avion, Ernest et Jules arrivèrent sur place pile-poil au moment où la boutique du jour fermait son rideau en plongeant rituellement, encore pour une fois, le paysage dans la nuit, la lune assurant l’éclairage minimum recommandé réglementairement par Monsieur l’Univers, gérant de la copropriété regroupant les vies parsemées sur des planètes lointaines, un peu partout dans le cosmos.
À cet instant, l’intérieur de la taverne s’illumina, crachant, au même moment, les sons percutants d’une musique d’appel chargée d’indiquer le début de la fête – tel le cri rauque d’un mâle koala avant l’accouplement ou le brame d’un cerf– pour sa clientèle, aux harmonies langoureuses, voire avec des finalités amoureuses – publicité en Terre Soleil…
Une critique après la sortie du livre sur Putsch. media:
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