Ovni ou pas-Monde ordinaire et science-fiction/Le conflit Oiseaux et Cie/Réel ou irréel.

Image de mise en avant: Dessin N. Antoniucci

La fiction.

Extrait de mon livre, publié en 2018, Le Conflit Oiseaux & Cie.

L’histoire raconte les péripéties d’une invasion planétaire d’extraterrestres cherchant à conquérir notre planète du fait que la leur, Mars, se sera, il y a fort longtemps, éteinte à la vie, et ils errèrent dans l’univers, pendant des centaines de milliers d’années.

L’histoire se terminera de cette manière par le reflux des martiens vers d’autres cieux que la Terre.

… Ils se rendirent immédiatement sur les lieux, devant l’étang. Une légère brume, légère et blanche, recouvrait déjà la surface de l’eau. Ils admirèrent le trait bleuté du vol d’un martin pêcheur qui la déchira, ainsi que les vols des libellules qui zigzaguaient et bourdonnaient, tout en la caressant.


Tout semblait devoir être tranquille alors que la nuit s’installait.
 Ce fut lorsque Jules Bavure attrapa et portait à sa bouche une brochette de champignons, que le spectacle qui avait été promis par Corvus commença.


Cela commença par un grondement sourd qui s’amplifia, jusqu’à devenir insoutenable, lorsque une masse sombre émergea du centre de l’étang.
 Elle ressemblait à un énorme rocher se tenant, devant eux, en lévitation, et, simplement quelques secondes plus tard, le silence revint et le rocher s’illumina de multiples et clignotantes lumières émettant un son aiguë, et persistant.

Ensuite, il s’envola, à la vitesse de la lumière et disparu dans le ciel, tout en laissant derrière lui un nuage de poussières phosphorescentes qui retombèrent lentement sur le sol comme de simples lucioles ainsi qu’une trainée de lumière…

Le monde réel

De passage chez ma fille Rafaèle en Bourgogne, dans la ville de Montbard, nous avons vécu des événements étranges, mais furent-ils réels ou hallucinatoires ?

Cette question reste posée mais dans cette histoire, ces agressions de nos sens, me sembleront être suffisamment complexes, mélangeant bruit et vision, pour qu’elle ne puisse être que réelle.

Le jardin de Rafaèle au pied du parc Buffon.

Le musée Buffon expose, dans l’ancien cabinet de travail du naturaliste Georges Louis Leclerc, comte de Buffon, dans une petite maison au dessus des remparts, de nombreux dessins du XVIII ème siècle représentant des oiseaux de toutes les régions du monde.

Devant ses fenêtres nichent sur de hauts platanes, volent et croassent de multitudes corbeaux, des oiseaux noirs, faisant alors office de sorte de gardien de temple …

Dans Le conflit Oiseaux & Cie, au cours des pages, les corbeaux sont partout présents. Ils tiennent, au fil des pages, un rôle important, à la façon de ceux fanfaronnant aux abords du musée Buffon.

La Nature suivra un chemin parallèle à celui de l’Humanité mais que, celle-ci, souvent, renie.

Ce jardin, parfois, est survolé par des avions de combats, intimidants et bruyants qui rejoindront ou reviendront de leur basse militaire.

L’événement.

Nous nous tenions debout sur la partie haute du jardin, celui-ci descendant vers la vallée, lorsque un bruit fort démarra. Il ressemblait à celui que feraient quelques avions passant bruyamment, à basse altitude, à toute vitesse et au dessus de nous.

Mais, au lieu de s’arrêter, ce vacarme s’amplifia de longues minutes dans de sortes d’ondulations sonores plus ou moins fortes et comme restant immobile au dessus de nous.

Nous levâmes les yeux vers le ciel mais nous ne vîmes rien. Il est vrai qu’il était partiellement couvert de nuages gris mais, cependant, les avions de chasse sont bruyants et volent vite, leurs vacarmes disparaissant toujours très rapidement.

Nous étions baignés dans ce bruit assourdissant sans vraiment comprendre ce qui se passait, yeux tournés vers le ciel pour voir les avions, lorsque soudain surgit, derrière les murs du château, une forme longue et silencieuse ayant la forme d’un cylindre géant avec le bout vers l’avant arrondi, comme le serait havane géant. Mes souvenirs ne me permettent pas d’en évaluer les dimension.

Il monta silencieusement, en suivant approximativement une pente de soixante degrés, vers les nuages dans lesquels il sembla se dissoudre.

Je penses que ce fut, à cet instant, que le vacarme cessa. Inutile de préciser que le silence fut alors total et qu’aucun oiseau ne chantait.

Dans mon souvenir, cette forme avait ni fenêtre ni lumière sur son enveloppe extérieure qui me paru être métallique, fractionnée en plaques de différentes tailles, de couleur blanche, ressemblant a de l’aluminium naturel, sans peinture de surface. Elle n’avait ni aile, ni moteur apparent- Ne faisait aucun bruit.

Dans les jours qui suivirent ma fille demanda a des proches s’ils avaient vu ou entendu quelque chose ce jour là mais leurs réponses furent toujours négative.

Nota: Nous eûmes, ma fille et moi, une perception de l’objet qui fut légèrement différente mais nous fûmes d’accord sur le fait qu’il n’avait pas de lumière ni moteurs apparent. Ceci étant dit, le timing étant très rapide puisque l’ensemble de ces observations ne dura que quelques minutes, et il semblerait que ma fille garda les yeux fixés vers la terre, complètement dominée par le bruit, lorsque l’engin s’éleva durant quarante secondes, environs, vers le ciel et ses nuages.

 

Le mystère.

Nous savons cependant que l’esprit humain ne voit pas, en général, ce qu’il ne comprend pas.

Nous sommes toujours dans l’expectative d’une explication à cet événement.

Est-ce le musée proche qui aurait utilisé ses haut-parleurs et lancé dans le ciel un aéronef culturel?

Est-ce l’armée qui testerait un nouveau missile dans une époque ou des guerres, tels des feus follets, surgissent inopiné d’un peu partout à la surface de la Terre ?

Est-ce une réponse d’une des pyramides de pouvoir, matérialiste, corporatiste et créatrice de Fakes News- fonctionnant sur le plan planétaire comme le feraient des auto tamponneuses dans une foire-  exerçant dans notre monde actuel pour laquelle l’imagination individuelle serait obsolète et, à ce titre, devra disparaitre ?

Serait-ce des extraterrestres qui comme dans l’histoire de mon livre, le Conflit Oiseaux & Cie, après avoir essayé de coloniser la Terre l’aurait quittée définitivement ce jour là, et cela serait une bonne nouvelle, pour partir s’installer sur une autre planète ?

Quelques semaines après cette évènement et la publication de mon article, l’actualité s’approche de la fiction. Voici un lien vers un article d’un article de journal du Québec.

https://www.journaldequebec.com/2023/02/12/ovnis-abattus-quest-ce-quon-nous-cache

 

 

Par Nicolas Antoniucci

Passionné par la vie dans ce qu’elle pourra avoir d'insolite, parfois d’inexplicable et aussi par l'art sous toutes ses formes, les voyages et bien entendu l'écriture, je vous propose de partager avec vous sur ce blog mes différentes passions !

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