Humanité océan/Société/ Texte inédit — Monologue
Image de mise en avant- Photo l’homme et l’océan
Monologue Nicolas Antoniucci — Écriture — Propos sur l’humanité d’hier et d’aujourd’hui en rapport avec l’eau, tant sur le plan symbolique qu’utilitaire.
Lorsque l’humanité n’était constituée que de clans perdus dans un monde sauvage aux multiples dangers parrainés par la Nature, animaux sanguinaires, esprits furtifs et maléfiques, tempête ou orage, crachant ses éclairs, les feux du ciel, originels et copiés par les hommes, traçant des dessins éphémères de flèches abstraites sur le papier de la nuit déchirant l’obscurité, l’eau n’était pour les hommes que des pluies bénites venant du ciel et remplissant copieusement les fleuves et rivières et aussi les lacs et étangs, d’eau douce, dans lequel s’abreuvaient de nombreux animaux tels des biches, des chevaux ou, même dans certains pays, des éléphants. Les peuples habitants près des mers et océans considéraient que ceux-ci étaient dangereux, bien qu’étant peuplés de poissons de toutes formes et multicolores dont ils se nourrissaient et de puissants cétacés, taureaux des océans, car l’horizon longtemps semblait leur tracer la limite du monde — Être une barrière infranchissable. Le cycle de l’eau venant du ciel et la présence des nappes d’eau, torrents, rivières ou fleuves dans les paysages était rassurant pour les hommes car faisant écho au sang coulant, en torrent, dans les veines des hommes et animaux — Faisant fonctionner les machines vivantes, se tenant debout, les faisant aimer, haïr, manger, chasser, prier… Vivre, en quelque sorte. Faire couler le sang par le sacrifice, animal ou humain, éventrer ou mutiler un corps, fera depuis toujours bon ménage avec l’exercice de la magie par les hommes — Conquête, domination, pouvoir… L’homme a des origines animales qui se seront, au fil de son épopée dans le temps, séparées de son esprit, en purifiant ainsi, en quelque sorte, son humanité. Il gardera cependant quelques amis dans le monde animal, tel sera pour lui les chiens, chats et chevaux, ceux-ci gardant ainsi, en eux, une part symbolique d’humanité. Faire couler le sang de ces animaux dans notre société d’aujourd’hui correspondra à un geste de violence fait envers les hommes. La physiologie de l’homme est fermement dépendante de l’eau autant dans son corps que dans son esprit que dans son constant besoin de socialisation. Dans les sociétés traditionnelles, les villages se construisaient autour d’un point d’eau, source, torrent ou étang, tant pour permettre d’abreuver leur bétail, tels des moutons ou chevaux, que pour puiser l’eau nécessaire à la vie des familles, et, de nos jours, dans le monde moderne où les hommes, dans une terre devenue surpeuplée, auront percé l’horizon, en s’acoquinant avec les océans qu’ils traverseront quotidiennement en détruisant, un peu plus à chaque passage, les dieux anciens symboles de la puissance de l’eau tels sont Mami- Wata, figure vaudou reine des mers, Neptune, le dieu Romain, ou Poséidon, dans la Grèce antique, que jamais pourtant aucun sous-marin n’aura rencontré — Technologie briseuse de rêve…
Le reste de cet article sera a découvrir dans mon prochain livre qui sera édité dans le premier trimestre 2021.
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