Humanité segmentée/poésie/l’univers hors temps et infini.

 

Image de mise en avant, l’appel du cosmos. https://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/astronomie-cosmologie-notre-place-univers-659/page/4/

La vie des hommes avance en pointillé allant de naissances et morts successives, le tout étant assemblé dans un fagot social dont les différents éléments seront maintenus entre eux par une corde virtuelle tissée de nombreux fils dont certains, importants, sont nommés instincts, la Nature fait son boulot, usages ou morale, tirés de l’empilement des actions et expériences passées, ou lois qui tiendront un rôle modérateur par rapport aux deux précédents. L’humanité sera donc, par sa nature même, segmentée ce qui influence certainement la pensée des hommes qui la composent. Le temps est devenu l’ennemie à combattre et certains prolongeront la vie dans l’au-delà, d’autres se réfugieront dans les symboles de leurs dieux, d’autres encore, armés des prothèses qu’ils auront fabriqués pour prolonger leurs pouvoirs, tels des ordinateurs sophistiqués afin de tout déshumaniser et mettre la vie en équations ou des télescopes pour observer l’espace comme le ferait un naufragé perdu sur une ile déserte face à un océan désert et un horizon nu. Ainsi, il se demande parfois si, comme lui qui est mortel, l’univers est fini et, alors, qu’elle serait sa forme. L’humanité segmentée donnera une fin à toute chose, d’une canette de bière à une civilisation, à l’image de son propre corps qui à sa mort disparaitra ne laissant sur place que quelques os, si on sait les voir.

Le mental des hommes habitant cette humanité se préoccupera du temps et il considère que tout, à son image, devra avoir une fin. Ainsi certains d’entre eux, après avoir fait cartographier toutes les lumières du ciel les firent disparaitre de leurs écrans, avec un logiciel sophistiqué afin de trouver le noir absolu, la fin de l’univers, mais quelles furent leurs surprises de voir réapparaitre des lumières repoussant alors encore plus loin ses limites.

La question qui se pose alors de savoir si l’univers ne serait pas tout simplement infini et, de plus, il serait hors temps ! L’homme ne doit pas tout voir à l’image de son corps qui …

Le reste de cet article sera a découvrir dans mon prochain livre, Pour Morgane, un recueil de nouvelles qui sera édité dans le premier trimestre 2021.

Par Nicolas Antoniucci

Passionné par la vie dans ce qu’elle pourra avoir d'insolite, parfois d’inexplicable et aussi par l'art sous toutes ses formes, les voyages et bien entendu l'écriture, je vous propose de partager avec vous sur ce blog mes différentes passions !

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